entre scène et balcon

Un ordinateur sur les genoux, à droite dans l’ombre sur les marches de la scène, Tabu filmait à distance, de face, l’action qui se déroulait devant ses yeux de côté, à l’aide de son troisième œil sur le balcon, une webcam qui jusque là avait été fixe. Dora a expliqué comment faire avec le logiciel, les zooms les déplacements, « quand tu déplaces la croix dans l’image et que tu cliques dessus, ce point devient le centre de l’image ».

Sur le live Stream c’était « comme à la télévision » mais en plus on voyait le public, la caméra de Offener Kanal Kassel, Dora qui parle avec Tabu 1, Tabu 1 qui porte le message à Tabu 3, Tabu 1 on stage qui prends des photos de Tabu 2 au premier rang, Tabu 3 aux commandes de l’image qui passe, novice dans l’art de glisser d’une vue de détail à une vue d’ensemble sans chocs, partagé entre l’écran et le direct, le direct à l’écran.

Bref, Ça vous regarde.

Les Tabus sont 4 et interchangeables
entre coulisses, scène, clavier, public

Tabu est sur le côté de la scène, l’œil rivé sur Dora au premier rang pour ajouter une action non-scriptée indiquée à coup de mime. Tabu passe derrière le décor pour dire à l’audience professionnelle « go ». « Tabu, de l’eau » il sert à boire aux invités – s’il vous plaît puis-je avoir un autographe « for Tabu with Love ». L’oreille au présentateur, « Tabu, pouvez-vous porter la robe traditionnelle de votre tribu pour nous ? » ( par dessus le bleu de travail que Tabu a pensé qu’il serait bien qu’il porte et qui est resté, Tabu enfile un tissu avec des motifs de fertilité ).

Tempo – à la 40 ème minute, quoi qu’il se passe on stage, joue quelques notes sur le piano, les notes que tu veux.

Tabu x 2 infiltrations dans le public, reprennent en cœur un slogan chanté par l’audience professionnelle « See what the boys in the backroom will have. And tell them I’m having the same ».